Comment se déplacer au Vietnam : guide complet pour voyager en toute liberté

Comment se déplacer au Vietnam : guide complet pour voyager en toute liberté

Visiter le Vietnam, c’est s’immerger dans un pays aux mille visages : des rizières en terrasse du Nord aux plages tropicales du Sud, en passant par les ruelles animées de Hanoi et les canaux paisibles du delta du Mékong. Mais une question importante revient toujours avant le départ : comment se déplacer au Vietnam efficacement, confortablement et à bon prix ? Ce guide complet vous éclaire sur toutes les options possibles, selon vos envies d’aventure, de confort ou de budget.

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1. Voyager en avion : rapide mais pas toujours économique

Un réseau aérien développé

Pour les voyageurs qui veulent relier rapidement les grandes villes comme Hanoi, Hue, Da Nang, Nha Trang, Ho Chi Minh Ville ou Phu Quoc, l’avion est l’option la plus rapide. Le Vietnam possède plusieurs aéroports internationaux et domestiques, bien desservis par des compagnies comme Vietnam Airlines, VietJet Air ou Bamboo Airways.

Les avantages pour un voyage en avion

Voyager en avion au Vietnam présente de nombreux atouts, surtout pour ceux qui souhaitent parcourir de longues distances en peu de temps. Le réseau aérien vietnamien est bien développé, avec des liaisons fréquentes entre les grandes villes du pays comme Hanoï, Hué, Da Nang, Nha Trang, Ho Chi Minh-Ville ou encore Phu Quoc.

Gain de temps considérable : un vol domestique ne dure en général qu’une à deux heures, contre plusieurs heures (ou jours) en train ou en bus.

Confort appréciable : les compagnies proposent des cabines climatisées, des sièges confortables, et parfois même des collations à bord.

Horaires flexibles : de nombreuses fréquences quotidiennes permettent de choisir le créneau qui vous convient le mieux.

Accès facile aux régions éloignées : certaines destinations comme l’île de Phu Quoc ou la région montagneuse de Dien Bien Phu sont plus accessibles par avion.

Réservation simple : les plateformes en ligne facilitent la comparaison des prix et la réservation des billets en quelques clics.

C’est donc une bonne solution pour les voyageurs qui souhaitent optimiser leur itinéraire tout en voyageant dans de bonnes conditions.

Les avantages pour un voyage en avion : Gain de temps considérable pour les longues distances, bon niveau de confort et nombreux vols chaque jour.

Les inconvénients pour un voyage en avion

Bien que l’avion soit un moyen de transport rapide et pratique pour parcourir de longues distances au Vietnam, il présente certains inconvénients à ne pas négliger :

Coût plus élevé : les billets d’avion sont généralement plus chers que les trajets en train ou en bus, surtout si vous réservez à la dernière minute ou pendant les périodes de forte affluence.

Retards fréquents : les vols domestiques, en particulier avec les compagnies low-cost, peuvent être sujets à des retards importants, parfois sans explication claire.

Restrictions de bagages : les compagnies à bas prix appliquent des règles strictes sur les bagages. Tout dépassement peut entraîner des frais supplémentaires.

Moins écologique : l’avion est le moyen de transport le plus polluant, ce qui peut freiner certains voyageurs soucieux de leur empreinte carbone.

Moins d’immersion : voyager en avion ne permet pas de découvrir les paysages ni de vivre les rencontres locales comme le train ou le bus peuvent le faire.

Transferts nécessaires : les aéroports étant souvent situés loin du centre-ville, il faut prévoir du temps et un budget pour les trajets en taxi ou navette.

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2. Le train : voyager lentement mais intensément

Le célèbre train de la Réunification

Voyager en train au Vietnam est une expérience en soi. La ligne principale entre le Nord et le Sud, surnommée "train de la Réunification", relie la capitale de Hanoi à la ville vibrante de Ho Chi Minh sur plus de 1 700 km. Un voyage mythique qui permet d’admirer des paysages variés : montagnes, plaines, plages et villes historiques.

Classes de confort :

Wagon-couchette molle (4 lits par cabine) : Ce type de compartiment propose quatre couchettes douces, deux en haut et deux en bas, avec matelas, draps, oreillers et rideaux. Idéal pour les longs trajets, il offre plus de confort, d’intimité et de tranquillité, souvent utilisé par les voyageurs qui sont à la recherche de repos durant la nuit. .

Wagon-couchette dure (6 lits par cabine) : Cette classe économique comprend six couchettes superposées par cabine, avec matelas fermes, draps simples et peu d'intimité. Idéal pour les voyageurs au budget limité. Ambiance locale assurée. .

Sièges durs ou souples : dans les trains vietnamiens, vous avez le choix entre plusieurs types de sièges selon la durée du trajet et le niveau de confort souhaité. Les sièges durs sont en bois ou en plastique, souvent sans rembourrage, utilisés pour les trajets courts et très économiques. Ils sont simples, parfois exigus, et peuvent devenir inconfortables au bout de quelques heures. À l’inverse, les sièges souples sont rembourrés, inclinables et climatisés, offrant un bien meilleur confort pour les trajets de plusieurs heures. Ils constituent une bonne alternative aux cabines-couchettes pour les voyageurs qui veulent voyager assis tout en restant à l’aise. adaptés aux trajets courts.

Pourquoi choisir le train ?

Pour son authenticité et sa dimension humaine car c’est choisir de prendre le temps de découvrir le Vietnam autrement. À bord, on partage des moments simples avec les locaux, on échange des sourires, des plats, des récits de voyage. Le rythme lent du train permet d’admirer les paysages qui défilent lentement : rizières verdoyantes, villages paisibles, montagnes embrumées. C’est une immersion douce dans la vie quotidienne vietnamienne, bien loin du tumulte des aéroports. Plus qu’un simple moyen de transport, le train devient un lieu de rencontres et d’émotions.

Pour profiter du paysage sans stress car prendre le train au Vietnam, c’est s’offrir une parenthèse de calme et de contemplation. Installé près de la fenêtre, vous voyez défiler des rizières verdoyantes, des montagnes brumeuses, des villages paisibles et parfois même l’océan. Le rythme lent du train vous permet de savourer chaque instant, sans les embouteillages ni la conduite hasardeuse. C’est l’un des meilleurs moyens de découvrir le pays tout en se laissant porter, loin du stress et des imprévus de la route.

Pour le contact avec les locaux car c’est bien plus qu’un simple moyen de transport. Dans les wagons partagés, les frontières tombent : on échange des sourires, des fruits, des histoires. Assis côte à côte, vous découvrez la gentillesse spontanée des Vietnamiens, curieux de votre voyage. Le train devient un lieu de vie, de rencontres sincères, où l’on prend le temps de regarder défiler les paysages… et les visages. Une expérience humaine inoubliable, loin de l’anonymat des avions.

Comment se déplacer au Vietnam en train ? Il suffit de réserver ses billets sur les plateformes officielles (Vietnam Railways) ou dans les gares. Il est conseillé de réserver à l’avance pour les trajets populaires.

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3. Le bus : économique, varié et omniprésent

Les bus classiques

Les bus publics au Vietnam représentent le moyen de transport le plus économique pour se déplacer dans les villes et entre les localités rurales. Ils sont largement utilisés par la population locale et offrent une véritable immersion dans le quotidien vietnamien.

Dans les grandes villes comme Hanoi ou Ho Chi Minh Ville, le réseau de bus urbains est dense, avec des lignes numérotées qui relient les quartiers principaux, les gares routières, les universités ou les centres commerciaux. Le prix d’un ticket varie entre 7 000 et 12 000 VND (soit environ 0,20 à 0,40 €), ce qui en fait une solution idéale pour les voyageurs au budget serré.

Cependant, pour les étrangers, les bus publics peuvent représenter un défi : les horaires et arrêts ne sont pas toujours clairement indiqués, et peu de conducteurs parlent anglais. Heureusement, certaines applications mobiles comme Busmap ou Google Maps facilitent désormais l’accès à ces informations en temps réel.

À la campagne ou dans les provinces, les bus publics relient les petites villes et les marchés locaux, mais ils sont souvent bondés, lents et peu ponctuels. Ils restent néanmoins un excellent choix pour vivre une expérience authentique et économique.

Les bus couchettes

Pour les longues distances, les compagnies privées comme Phuong Trang, Futa Bus, Sapa Express ou Camel Travel proposent des bus couchettes avec air conditionné. Les sièges se transforment en couchettes inclinées, pratiques pour les trajets de nuit.

Les minibus

Très utilisés pour les excursions d’une journée (par exemple, entre Hanoi et Ninh Binh ou entre Hué et Hoi An), les minibus sont rapides, climatisés et faciles à réserver via les hôtels ou agences. Ils vous accueillent de votre hôtel et vous déposent à votre hôtel.

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Les avantages des minibus au Vietnam 

Au Vietnam, les minibus représentent une solution de transport particulièrement prisée des voyageurs, à mi-chemin entre le confort du transport privé et l’accessibilité du bus collectif. Voici pourquoi ils séduisent de plus en plus de touristes :

Flexibilité des trajets : Les minibus desservent de nombreuses destinations touristiques, souvent avec des horaires plus fréquents et des départs depuis des points centraux comme les hôtels ou les quartiers touristiques.

Confort amélioré : Moins bondés que les bus publics, les minibus offrent des sièges inclinables, la climatisation, et parfois même le Wi-Fi ou des bouteilles d’eau à bord.

Vitesse et efficacité : Grâce à leur format compact, ils peuvent circuler plus rapidement et s’adapter aux routes de montagne ou aux rues étroites, notamment dans des régions comme Sapa, Ninh Binh ou Ha Giang.

Service porte-à-porte : Beaucoup d’agences proposent des services de prise en charge directement à l’hôtel et de dépose au lieu de séjour suivant, ce qui évite les transferts encombrants.

Rencontres conviviales : Les minibus sont souvent partagés avec d’autres voyageurs, ce qui permet d’échanger conseils et anecdotes pendant le trajet.

En somme, les minibus allient praticité, confort et convivialité, ce qui en fait une excellente option pour se déplacer au Vietnam, notamment pour les distances moyennes.

Les inconvénients des minibus au Vietnam 

Bien que les minibus soient pratiques pour relier les sites touristiques sur de courtes distances, ils présentent aussi quelques inconvénients qu’il vaut mieux connaître avant de réserver :

Manque d’espace : les minibus vietnamiens sont souvent aménagés pour accueillir un maximum de passagers, ce qui réduit l’espace pour les jambes et les bagages. Cela peut vite devenir inconfortable, surtout pour les voyageurs de grande taille.

Surcharge fréquente : il n’est pas rare que les minibus soient surchargés, notamment en haute saison. Certains transporteurs n’hésitent pas à rajouter des sièges d’appoint ou à entasser les valises dans le couloir.

Conduite parfois imprudente : certains chauffeurs roulent vite, klaxonnent beaucoup et prennent des risques pour gagner du temps. Cela peut déstabiliser les voyageurs peu habitués à la circulation vietnamienne.

Horaires flexibles (trop) : bien que des horaires soient annoncés, les départs peuvent être retardés jusqu’à ce que le minibus soit plein. Il est donc conseillé de prévoir une certaine marge dans son programme.

Confort variable selon les compagnies : toutes les compagnies ne se valent pas. Le niveau de propreté, la climatisation ou la qualité des sièges peuvent fortement varier d’un véhicule à l’autre.

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4. Le scooter : liberté totale et immersion garantie

L’option préférée des voyageurs indépendants

Comment se déplacer au Vietnam si l’on veut découvrir les petits villages, les routes de montagne et les paysages en toute autonomie ? La réponse est simple : à moto ou scooter. Au Vietnam, le scooter est bien plus qu’un simple moyen de transport : c’est un art de vivre. Que ce soit dans les ruelles animées de Hanoï, sur les routes côtières de Hué à Hoi An, ou au cœur des montagnes de Ha Giang, se déplacer en scooter permet une immersion totale dans le quotidien vietnamien.

Louer un scooter est facile et peu coûteux, avec des tarifs journaliers allant de 5 à 10 euros. C’est la solution idéale pour les voyageurs indépendants qui souhaitent explorer à leur rythme, loin des circuits touristiques classiques. Vous pouvez vous arrêter où bon vous semble, prendre des photos imprévues, discuter avec les habitants ou goûter un plat de rue en bord de route.

Cependant, rouler au Vietnam demande prudence et adaptation. La circulation peut sembler chaotique au premier abord, surtout dans les grandes villes. Il est donc vivement conseillé de porter un casque, de rouler prudemment et de se familiariser avec le « langage » du klaxon vietnamien.

Le scooter reste l’un des meilleurs moyens de déplacement pour découvrir le pays autrement, entre liberté, aventure et rencontres inoubliables.

Les conseils pour les déplacements en scooter au Vietnam

Louer un scooter au Vietnam, c’est goûter à une véritable liberté. C’est filer entre les rizières de Ninh Binh, grimper les cols brumeux de Ha Giang ou explorer les ruelles de Hoi An à son rythme. Mais avant de tourner la clé du contact, mieux vaut connaître quelques règles essentielles pour rouler en toute sécurité.

Avoir les bons papiers

Un permis de conduire international est théoriquement requis (avec mention A1 ou A). Certaines agences acceptent malgré tout la location sans permis, mais en cas d’accident, vous ne serez pas couvert par votre assurance.

Porter un casque (toujours)

C’est obligatoire au Vietnam, même si vous verrez souvent des locaux sans. Vous devrez choisir un casque de bonne qualité, souvent fourni avec la location.

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Vérifier l’état du scooter

Avant de partir, il faut vérifier bien les freins, le klaxon, les phares, les pneus. Vous devrez prendre aussi les photos de l’état général du véhicule pour éviter tout litige au retour.

Rouler prudemment

La circulation peut sembler chaotique, surtout dans les grandes villes. Vous adoptez une conduite souple et anticipez les réactions des autres usagers et gardez vos distances.

Éviter la conduite de nuit

L’éclairage est souvent insuffisant, et les risques d’accident sont plus élevés. De nombreux scooters n’ont pas de phares efficaces, surtout en milieu rural.

Attention à la météo

En saison des pluies, la route devient glissante donc il faut prévoir un poncho imperméable. Le vent peut être fort dans les zones côtières donc vous devez tenir bien le guidon.

Respecter les limitations et règles locales

Même si les règles semblent peu suivies, les touristes sont souvent ciblés en cas d’infraction. Ne circulez pas à contresens ou sur les trottoirs, même si d’autres le font.

Se garer dans les lieux autorisés

Dans les villes, garez-vous dans les zones prévues (souvent gardées contre quelques milliers de dongs). Ne jamais laisser d’objets de valeur dans le coffre du scooter.

En résumé, se déplacer en scooter au Vietnam est une expérience inoubliable, à condition de rouler avec bon sens, vigilance et respect des règles. La route fait partie du voyage, et chaque virage révèle un nouveau paysage à savourer. Louer une moto pour traverser le pays (de Hanoi à Ho Chi Minh ou inversement) est devenu un véritable rite pour de nombreux backpackers. Des agences spécialisées permettent de louer une moto dans une ville et de la rendre dans une autre.

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5. Le vélo : idéal pour les courtes distances

Parfait pour explorer les campagnes et petites villes

Dans les zones calmes comme Hoi An, Ninh Binh, Tam Coc ou les villages de Mai Chau, le vélo est le roi. Louable partout (hôtels, agences, homestays), il offre une expérience douce et écologique. Vous pédalez entre les rizières, saluez les paysans, et vous arrêtez où bon vous semble.

Les atouts pour les déplacements en vélo au Vietnam

Se déplacer à vélo au Vietnam, c’est choisir un mode de transport doux, écologique et profondément immersif. Le vélo vous permet de découvrir le pays à votre rythme, en prenant le temps d’observer, de saluer les habitants et de vous arrêter où bon vous semble. Dans les régions rurales comme Ninh Binh, Mai Chau, Hoi An ou le delta du Mékong, les paysages plats et les routes peu fréquentées rendent l’expérience à la fois agréable et accessible à tous.

Liberté totale : vous vous arrêtez quand vous voulez, loin des circuits classiques.

Contact humain : les sourires sont plus nombreux quand on arrive à vélo.

Économie : louer un vélo ne coûte que quelques euros par jour.

Écologie : un moyen de transport respectueux de l’environnement.

Simplicité : pas besoin de permis, ni de grandes compétences techniques.

Dans de nombreuses villes, les hébergements proposent la location gratuite ou à prix modique de vélos. Explorer le Vietnam à vélo, c’est embrasser un autre rythme de voyage, plus calme, plus sincère, plus proche de l’essentiel.

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Les limites pour les déplacements en vélo au Vietnam

Se déplacer à vélo au Vietnam peut être une expérience inoubliable, notamment dans les zones rurales et tranquilles comme Hoi An, Ninh Binh ou Mai Chau. Cependant, ce moyen de transport présente aussi certaines limites qu’il est important de connaître avant de se lancer.

Circulation chaotique dans les grandes villes : Hanoi, Ho Chi Minh Ville ou Da Nang ne sont pas des villes adaptées aux cyclistes débutants. Le trafic y est dense, désorganisé et les pistes cyclables quasiment inexistantes, ce qui peut rendre les trajets dangereux.

Conditions climatiques éprouvantes : La chaleur intense en été, l’humidité élevée et les pluies tropicales peuvent rendre le pédalage éprouvant, voire risqué sur les routes glissantes ou boueuses.

Distances trop longues : Le vélo n’est pas adapté pour relier les grandes villes entre elles, les distances étant importantes. Mieux vaut le réserver pour des balades locales ou des étapes bien planifiées.

Infrastructures limitées hors des sentiers battus : Dans certaines régions reculées, les routes peuvent être en mauvais état, sans panneaux, ni éclairage, rendant la navigation difficile et fatigante.

Sécurité la nuit : Il est fortement déconseillé de rouler à vélo de nuit en dehors des zones urbaines éclairées, à cause de l’absence d’éclairage public et des véhicules roulant vite sans toujours respecter les cyclistes.

En résumé, le vélo est un excellent moyen de transport au Vietnam dans un cadre local et touristique, mais il convient de rester prudent, de bien choisir ses itinéraires et d’éviter les zones à fort trafic ou les longues distances.

6. Le taxi et les VTC : confortables mais à utiliser avec discernement

Les taxis traditionnels

Au Vietnam, les taxis traditionnels sont largement disponibles dans les grandes villes comme Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Da Nang ou Hue. Ils représentent une solution pratique pour les trajets courts ou pour les voyageurs qui souhaitent éviter la conduite en deux-roues. Ces taxis sont facilement reconnaissables : ils portent les couleurs et logos de compagnies officielles comme Mai Linh (vert) ou Vinasun (blanc-vert-rouge), connues pour leur sérieux.

La majorité des taxis disposent de compteurs, mais il est toujours recommandé de s'assurer qu'il est bien enclenché dès le départ. Le tarif est abordable, avec un prix de départ autour de 10 000 à 15 000 VND (0,40 – 0,60 €) puis une facturation au kilomètre.

Bien que pratiques, les taxis traditionnels peuvent parfois poser problème : certains chauffeurs refusent d’utiliser le compteur ou font des détours pour gonfler le prix. Pour éviter ce genre de désagrément, mieux vaut privilégier les grandes compagnies fiables ou faire appel à un service de VTC via une application mobile comme Grab.

En résumé, les taxis traditionnels sont une option confortable pour se déplacer, à condition de rester vigilant et de bien choisir son prestataire.

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Les applications VTC

Grab est l’application de VTC la plus utilisée au Vietnam. Elle permet de commander une voiture ou un scooter en quelques clics, avec un tarif affiché à l’avance. D’autres applications comme Gojek ou Be se développent également. Comment se déplacer au Vietnam sans se faire arnaquer ? Utiliser Grab est une des réponses les plus sûres, notamment pour les touristes ne parlant pas vietnamien.

7. Les bateaux et ferries : découvrir le Vietnam par l’eau

Baie d’Halong, delta du Mékong, îles du Sud

Certains trajets se font forcément par bateau. Dans le delta du Mékong, les balades en sampan permettent d’explorer les canaux bordés de cocotiers. Pour rejoindre les îles comme Cat Ba, Phu Quoc ou l’île de Cham, il faut emprunter un ferry rapide ou un bateau local.

Les expériences recommandées : croisière de 2 jours dans la baie d’Halong, bateau public entre Rach Gia et Phu Quoc, balade en barque à Tam Coc. Les transports fluviaux offrent une vision différente et souvent paisible du pays.

8. Se déplacer en ville : conseils pratiques

À pied

Dans les vieux quartiers de Hanoi, Hoi An ou Hue, marcher est un plaisir. Vous découvrez les ruelles, les marchés, les maisons anciennes à votre rythme. Toutefois, soyez vigilants en traversant : la circulation vietnamienne suit ses propres règles !

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Le moto-taxi, appelé localement "xe ôm", est un moyen de transport emblématique au Vietnam. Assis à l’arrière d’un deux-roues conduit par un chauffeur expérimenté, vous vous faufilez aisément à travers la circulation dense des grandes villes comme Hanoi ou Ho Chi Minh Ville.

C’est l’option idéale pour des trajets courts, surtout aux heures de pointe où les voitures restent bloquées. Aujourd’hui, les applications comme Grab ou Gojek ont modernisé ce service : vous commandez un chauffeur depuis votre smartphone, le prix est fixé à l’avance, et le trajet est sécurisé.

Rapide, économique et pratique, le moto-taxi est aussi une manière originale de s’immerger dans l’effervescence vietnamienne, cheveux au vent et sourire aux lèvres.

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Bus urbains

Dans les grandes villes, les bus publics sont bon marché (0,25 € le trajet), mais leur usage est parfois compliqué pour les étrangers (peu d’informations en anglais, arrêts mal signalés). Cependant, ils restent pratiques pour rejoindre l’aéroport ou les gares routières.

9. Applications et plateformes utiles

Pour réserver :

12Go Asia : trains, bus, ferries

Baolau : comparateur de transports

Grab, Gojek : VTC et moto-taxis

Pour s’orienter :

Google Maps : pratique mais pas toujours à jour.

Maps.me : utile hors ligne.

Moovit : pour les lignes de bus urbains dans les grandes villes.

10. Budget : combien ça coûte ?

Comment se déplacer au Vietnam avec un petit budget ? Bonne nouvelle : le coût des transports reste très abordable.

Type de transport Prix approximatif
Bus local 0,20 – 1 €
Bus couchette 10 – 25 € selon distance
Train (Hanoi-Hue) 55 – 75 €
Avion (Hanoi – Saigon) 85 – 95 €
Location scooter 10 – 15 € / jour
Taxi (3 km) 5 – 9 €
Grab moto (3 km) 1 – 2 €

Les prix peuvent varier légèrement selon la saison, la région et la réservation anticipée.

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11. Conseils pratiques pour bien voyager

Comparer les options selon le temps disponible et le niveau de confort souhaité permet d’organiser son voyage au Vietnam de manière plus fluide et agréable. Si vous disposez de peu de temps, privilégier l’avion ou les trains rapides pour les longues distances peut vous faire gagner de précieuses heures. En revanche, si vous aimez prendre le temps et vivre le pays de l’intérieur, les trajets en train, en bus ou même à moto vous offriront une immersion plus profonde. Côté confort, les voyageurs en quête de sérénité opteront pour les vols intérieurs ou les trains de nuit en cabine douce, tandis que les plus aventuriers préféreront les scooters ou les bus locaux, plus économiques mais parfois plus rustiques. Le bon choix dépend toujours de l’équilibre entre votre rythme, vos envies et votre budget.

Réserver à l’avance pour les transports longue distance (train, bus de nuit, vols internes). Au Vietnam, les transports longue distance sont très prisés, notamment par les voyageurs locaux et internationaux. Que vous envisagiez de prendre un train de nuit entre Hanoi et Hué, un bus couchette pour rejoindre les hauts plateaux du Centre, ou un vol domestique vers les plages du Sud, il est vivement conseillé de réserver à l’avance. Cela permet non seulement de garantir votre place, surtout en haute saison ou pendant les fêtes vietnamiennes, mais aussi de choisir les meilleures options en termes de confort et d’horaires. En réservant tôt, vous bénéficiez souvent de meilleurs tarifs et vous évitez les mauvaises surprises de dernière minute. De nombreuses plateformes en ligne comme 12Go Asia ou Baolau facilitent grandement cette démarche.

Vérifier les horaires et les retards éventuels, surtout en période de fêtes est une étape essentielle pour voyager sereinement au Vietnam. Pendant les périodes de haute affluence comme le Têt (Nouvel An vietnamien) ou les grandes vacances scolaires, les gares et les aéroports sont souvent surchargés, et les horaires peuvent être perturbés. Il est donc fortement recommandé de consulter les horaires actualisés sur les sites officiels ou les applications mobiles quelques heures avant le départ. Cette précaution vous évitera les mauvaises surprises, vous permettra de mieux organiser vos correspondances, et d’adapter votre itinéraire en cas d’imprévus.

Toujours négocier le prix avant de monter dans un taxi non officiel : au Vietnam, il est fréquent que certains chauffeurs de taxi non officiels ne disposent pas de compteur ou refusent de l’utiliser. Pour éviter les mauvaises surprises à l’arrivée, il est essentiel de convenir du tarif à l’avance. N’hésitez pas à poser la question clairement, à vérifier le prix avec un local ou via une application mobile, et à refuser poliment si le montant proposé vous semble exagéré. Cela vous évitera tout malentendu et vous permettra de voyager l’esprit tranquille.

Prévoir de la flexibilité, car au Vietnam, les imprévus font partie du voyage !  Au Vietnam, même les meilleurs plans peuvent être chamboulés par une pluie soudaine, un changement d’horaire de bus ou une fête locale imprévue. Garder un esprit ouvert et un planning souple vous permettra de savourer pleinement chaque instant, de transformer une attente en rencontre, un détour en découverte. C’est aussi cela, l’essence du voyage au Vietnam : l’imprévu comme porte d’entrée vers l’authenticité.

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12. Combien de temps faut-il pour se déplacer au Vietnam ?

Le temps nécessaire pour se déplacer au Vietnam dépend fortement du mode de transport choisi et des distances à parcourir. Entre les grandes villes, l’avion reste le plus rapide : par exemple, un vol entre Hanoi et Ho Chi Minh Ville dure environ 2 heures. En revanche, le même trajet en train peut prendre entre 32 et 35 heures, tandis qu’en bus, il faut souvent compter entre 35 et 40 heures, selon les arrêts.

Pour les distances plus courtes, comme Hanoi à Ninh Binh (100 km), il faut environ 2 heures en voiture ou en train. Un trajet entre Hue et Hoi An dure 3 heures par la route, ou 2 heures en train jusqu’à Da Nang, puis 1 heure de voiture.

En résumé :

Vols intérieurs : 1h–2h pour la plupart des liaisons.

Train : 3h–15h selon les distances.

Bus : 3h–20h, souvent plus lent que le train.

Scooter : variable, mais prévoyez le double du temps par rapport à une voiture.

Bateau : 30 min à 2h pour les traversées vers les îles.

Le Vietnam est un pays étendu, mais avec une bonne organisation, vous pouvez relier les principaux sites en quelques heures… ou choisir de prendre votre temps pour savourer chaque étape du voyage.

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Comment se déplacer au Vietnam ?

Alors, comment se déplacer au Vietnam ? La réponse dépend de votre style de voyage. Les plus pressés prendront l’avion, les curieux opteront pour le train ou le scooter, les rêveurs choisiront le bateau ou le vélo. Le Vietnam vous offre une multitude de moyens de transport pour explorer toutes ses facettes, de la plus moderne à la plus traditionnelle. Laissez-vous porter par le rythme du pays, et surtout, n’ayez pas peur de sortir des sentiers battus. Car ici, chaque trajet est déjà un voyage.

 

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=> Comment organiser son voyage au Vietnam ?